EDOUARD MANET (1832-1883), UNE LEÇON DE PEINTURE
Issu de la grande bourgeoisie, distingué, cultivé, Manet s’engage dans la peinture contre l’avis de sa famille. Formé par Thomas Couture mais surtout par l’expérience du Louvre, il y admire Titien, Rembrandt, Velazquez et Delacroix, qui sont ses vrais maîtres. Ami de Baudelaire, il cherche, lui aussi, la modernité en art et à débarrasser la peinture de l’académisme et de « la cuisine ». Dès 1862, il frappe le monde pictural parisien par sa composition : « La musique aux Tuileries », qui propose une nouvelle manière de peindre. De ce manifeste pictural suivent « Le déjeuner sur l’herbe » et « Olympia », qui révolutionnent le monde pictural et font apparaître Manet comme le porte-drapeau de la jeune peinture. Dès lors, il enchaîne les chefs-d’œuvre mais qui sont largement incompris et récusés. Toutefois, c’est lui qui ouvre toutes grandes les portes de la modernité en peinture où le suivent les jeunes Impressionnistes.
G.C.